La Basilique

Association pour la restauration de la Basilique La Basilique Notre dame du saint Cordon, Valenciennes La première pierre est posée le 13 Septembre 1852. L'église est consacrée douze ans plus tard le 4 Mai 1864. Orientée au sud-ouest, son chevet déambulatoire et trois chapelles rayonnantes, d'inspiration normande, s'intègre au parcellaire étroit de la place. Les deux chapelles ouvrant sur les bras des transepts assurent son articulation au reste de l'édifice en ménageant le logement des annexes.  Le transept percé de portails élargit la perspective du déambulatoire et assure l'autonomie du sanctuaire, disposition indispensable pour une église de pèlerinage. La nef, encadrée de bas-côtés sur travées carrées, présente cinq travées sur plan barlong ; L'élévation du vaisseau central à trois niveaux évoque le modèle d'Amiens et donne une grande transparence à l'édifice. Les piles circulaires cantonnées de quatre colonnes engagées et les chapiteaux à crochets reprennent ces illustres références.  Grigny a choisi une façade plus austère. Pour la tour porche qui clôture la perspective de la rue de Hesques, il réinterprète le clocher vieux de la cathédrale de Chartres, d'une manière plus téméraire que son ancien compagnon, JE. Barthélémy, à Notre Dame du Bon secours de Rouen, en 1850. Les trois portails, les tourelles polygonales épaulant la tour, les deux niveaux des clochetons ajourés et les tabernacles cantonnant la flèche octogonale compose une pyramide audacieuse que la flèche raccourcie à 85 mètres a peu contrariée. L'église offrait ainsi une prestigieuse synthèse qui allait susciter le renouveau de l'architecture sacrée dans les régions septentrionales du pays. Dés 1852, le chantier avait stimulé le projet de construction d'une Basilique dédiée à Notre Dame de la treille à Lille ; le concours international de 1854 fut l'épisode le plus marquant du mouvement néo-gothique en Europe au XIXe siècle. Les jeunes architectes ont puisé dans l’œuvre de Grigny leur première inspiration ; c'est le cas de L Dutouquet, dont la chapelle des pères maristes, place verte commencée en 1859, inaugure une remarquable série néo-gothique ; les facultés catholiques, édifiées à Lille de 1879 à 1884, en constituent un magnifique fleuron. La consécration de la Basilique N.D du Saint Cordon Par un bref du 5 juillet 1922, le pape Pie XI a accordé l'honneur qu'avait sollicité Mgr Chollet, archevêque de Cambrai, de l'élévation au rang de Basilique mineure de l'église Notre Dame de Valenciennes. Le prélat en lut le texte le jour de la procession du 10 septembre en soulignant l'éloge qu'on y faisait de l'église, de sa beauté et de l'ampleur de ses dimensions qui avait été une des raisons de son érection en Basilique. Il ajouta que ce sanctuaire ayant été élevé, meublé, embelli par les valenciennois. C'est également la dévotion à Notre Dame du Saint Cordon et du miracle de Notre Dame en l'an 1008 qui ajoute un argument de poids à cette élévation. Les insignes qui confèrent l'élévation de l'église en Basilique mineure sont : Le pavillon aux couleurs pontificales (or et gueule) se trouvant dans le fond à droite du Chœur. Extrait, 7 févr. 2014 - Le triomphe de Notre Dame du Saint Cordon, Marie-Josèphe Lussien-Maisonneuve Haut-relief bois polychrome et doré, XVIe – XVIIe siècle Le plus ancien des objets mobiliers placé dans le bras Nord du transept en face de l’autel du Sacré-cœur – hauteur 1,60m x 1,20 de large. Dans le catalogue de l’exposition sur les chemins de saint Jacques de Compostelle dans le Nord de la France, le frère Ghislain Howse nous décrit ce haut-relief « La Vierge trônant auprès de son Fils lui présente un pèlerin de Saint Jacques reconnaissable à son chapeau à large bord qu’il a rejeté sur son dos et à la coquille qui orne sa panetière. Agenouillé les mains jointes, le visage tendu vers le Christ, il ne doute pas de l’accueil de Celui qu’il a poursuivi quand il s’en allait vers Compostelle » Le bulletin paroissial du 1er décembre 1932 note qu’une dame Dussaussoy fit don à la paroisse de ce très beau groupe sculpté. Le chanoine Lancelin ajoute : « le temps a bruni les riches couleurs qui sous la lumière faisaient encore mieux valoir les riches sculptures » de cette œuvre , « Les riches dimensions des personnages, le puissant relief, la souplesse des vêtements, l’opulence des plis «  confèrent grande allure à ce groupe. Extrait du Valentianna n° 20 décembre 1997 Jean-Claude Poinsignon L’ensevelissement du Christ, René Fache 1816-1891 En dessous de l’autel, M René Fache a placé l’un de ses meilleurs groupes : l’ensevelissement du Christ. L’expression si vraie et si variée de la douleur des personnages qui entourent le tombeau, leurs poses naturelles, commandent l’admiration de tous ceux qui ont quelque l’intelligence des choses de l’art Bulletin hebdomadaire n° 106, 2 décembre 1900 paroisse ND du Saint Cordon. Bibliographie :né le 23 novembre 1816 à Douai et mort le 17 mars 1891 à Ribécourt la Tour Oise, est un sculpteur français.Il étudie d'abord auprès de Théophile Bra puis accueilli dans l’atelier de David Dangers à l’école des Beaux-arts de Paris en 1836, âgé de 19 ans, y passe cinq ans puis retourne dans son Nord natal pour devenir enseignant. Il fera carrière aux Académies de Valenciennes, où son enseignement et sa personnalité marqueront plusieurs générations d'élèves. Il a dirigé l'école pendant 35 ans. On peut voir ses œuvres dans des églises et monuments publics du Nord. Il est inhumé au cimetière de Batignoles. Son monument a été réalisé par d’anciens élèves : Armbruster, Corneille Theunissen, Léon Fagel. https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Ren%C3%A9_Fache&oldid=152417936 Chemin de CROIX, CHARLES, César, Boulanger 1827-1893 Charles César, BOULANGER, ÉBÉNISTE, sculpteur, est né à Valenciennes le 5 mars 1827, 25 rue des Tanneurs (aujourd’hui 86 rue Saint Géry). En 1886, le doyen Prouvost lui confie l’exécution d’un chemin de Croix en pierre, imitation de celui de La Haye (offert par les familles des notables de la paroisse) Également le buffet d’orgue, la statue de Saint Joachim, de Saint Zacharie ainsi que les bas-reliefs de la chapelle de Notre Dame et le banc de communion Il décède à Valenciennes le 26 février 1893, 20 rue faubourg de Marly, inhumé au cimetière saint Roch Division A1- 1er carré Concession n° 79 - Emplacement 26 (Note de M Pierre Malaquin) Bulletin hebdomadaire ND du Saint Cordon Valenciennes n° 10 s L’orgue Merklin 1891 « classé Monument historique » La Basilique Notre-Dame fut terminée en 1864, et en 1888, une riche Valenciennoise, Madame Veuve Édouard Hamoir, bien connue dans la région pour ses nombreux dons, paya les deux orgues de la Basilique. A cet effet, une commission fut créée pour le choix du facteur d'orgue. Deux d'entre eux furent retenus : Cavaillé - Coll et Joseph Merklin qui étaient certainement les deux plus prestigieux de l'époque. Aussitôt il y eut un vif intérêt pour le projet et de nombreuses lettres de grands musiciens appuyaient tantôt l'un, tantôt l'autre. Les lettres en faveur de Cavaillé - Coll étaient signées d'un certain Copin et de Widor qui n'arrêtaient pas d'attaquer le projet de Merklin. Celles en faveur de Merklin étaient signées de Théodore Dubois, de César Franck, de Wôlf de l'Académie des Sciences etc..... Tout ceci prit une ampleur telle que cela fut appelé l'affaire de Valenciennes. Après beaucoup de déboires, le projet de Merklin fut retenu. Il allait devenir un des plus ambitieux de l'époque. En effet, Merklin allait construire un des tous premiers orgues électriques au monde. Ce dernier fut inauguré en 1891 en même temps que se déroula la grande exposition universelle de Paris où fut présentée "la fée électrique". Tous les grands noms de l'époque étaient unanimes, louant l'orgue de Valenciennes, comme étant une parmi les plus belles réussites, tant sur le plan de ses sonorités que de sa technologie, ce qui le plaçait parmi les plus modernes et les plus beaux instruments de l'époque. Depuis, l'orgue de Valenciennes a subi quelques travaux : - en 1902 par J. Gutschenritter (successeur de Merklin). - en 1944 par la maison Pleyel de Paris, qui avait racheté les archives de Cavaillé Coll, effectua un démontage et un dépoussiérage complet sans modifier l'instrument. De 1952 à 1970, l'instrument est entretenu par la maison Müller. Nous arrivons à une période néfaste pour l'orgue Romantique. En effet, des courants néoclassiques naissant un peu partout dans le monde, conduisirent les facteurs d'orgues à modifier les instruments de la fin du siècle dernier, de façon à ce que les organistes puissent jouer la musique classique, mais cela défigura souvent les orgues de façon irréversible. L'orgue de Valenciennes a subi peu de modifications, Müller ayant commencé son projet de restauration mais n'ayant pu le terminer faute d'argent : une grande partie de l'orgue fut donc conservée intacte. Ensuite, pendant une vingtaine d'années, l'instrument tomba dans l'oubli. L’accumulation de poussières, l'apparition de nombreuses fuites et l'affaissement de gros tuyaux le rendirent inutilisable. Enfin en 1989, Bruno Strangis avec son co-titulaire Yves Yollant (Auteur d'un ouvrage consacré à l'orgue Merklin de ND de Valenciennes édité par l'association A. Cavaillé - Coll) prennent en main l'instrument avec l'aide de quelques bénévoles. Ils redonnèrent vie à l'orgue de Valenciennes. Après avoir effectué un méticuleux travail de restauration durant cinq ans, ils ont essayé de restituer les sonorités oubliées du grand Merklin. Certains travaux de spécialistes ont été confiés aux ateliers de facture d'orgue Delmotte à Tournai en Belgique, notamment pour la confection de nouveaux pieds de bombarde au pédalier et de 56 tuyaux graves du cinquième rang de la fourniture qui avait disparu. Depuis janvier 1995, grâce aux démarches de " l'Association des Amis de l'orgue de la Basilique Notre-Dame de Valenciennes " les deux orgues de Valenciennes, sont classés monuments historiques. Tous deux sont reliés ensemble et jouables par un seul organiste depuis l'orgue situé en tribune. Il faut aussi mentionner que les travaux effectués depuis 1989 n'ont jamais été subventionnés par des organismes publics. Depuis 2002 Bruno Strangis entretient seul l'orgue. Parti en restauration en 2017, il devrait revenir à la Basilique dès la fin des travaux de réparation du clocher début 2020 pour y être réinstallé. La maquette de la Basilique ND du Saint Cordon 2010 Construction M † Richard David 2010 Une construction à l'échelle 1/50ème ( 2cm pour 1m ) en carton contrecollé. Étude et conception de l'ouvrage : 260 heures de travail (depuis août 2007) sur logiciel DAO, suite à une campagne photographique en mai 2007 et l'obtention de plans de restauration de la Basilique par le président de l'association Jean Luc Bouvier. Construction de la maquette : actuellement 815 heures (septembre 2007 - fin avril 2010). La maquette est construite en plusieurs parties indépendantes qui s'encastrent les unes dans les autres. Une option prise dès le départ pour répondre à un besoin pratique de manipulation vu l'encombrement important de l'ouvrage (1,50m x 0,90m, hauteur 1,60m). Contrairement à une construction classique, la réalisation commença par le haut et le clocher pour s'affranchir d'une question inconnue du poids supporté à la base de la tour. La flèche fut le premier élément construit, s'ensuivirent les abat-sons, les coursières hautes, les galeries etc.… puis la façade ouest ou principale. Les étages se superposent et sont ajourés pour y introduire un éclairage intérieur. Réalisation ensuite : Des nefs principale et latérales jusqu'aux Transepts. Des transepts nord et sud. Du vaisseau central, le chœur, le déambulatoire. Des collatéraux, chapelles et sacristie qui s'encastrent autour du déambulatoire. Outils utilisés : Papiers photocopies cartonnés 160gr format A3. Planches de carton contrecollé et calendriers en carton fort grand format de récupération. Cutter, colles en tube et en bombe. Pochettes de papiers vitraux et feuilles de calque La maquette fut inaugurée officiellement en septembre 2010 et installée dans le hall de l’hôtel de ville de Valenciennes. Elle est provisoirement à l’espace Bertholin.

Introduction

La France a connu au XIXe siècle quelques grands chantiers de construction de sanctuaires chrétiens entrepris afin de ranimer la foi.

Parmi ces derniers, Sainte-Marie Majeure à Marseille, Notre Dame de Fourvière à Lyon, le Sacré Cœur de Montmartre à Paris sont autant de monuments attractifs destinés à rassembler et rassurer des populations en plein essor mais traumatisées par les révolutions, la rapidité de l’industrialisation et la guerre.
Dans nos régions septentrionales, quelques curés opiniâtres, également soucieux de réveiller les sentiments religieux des croyants, défendent le programme de grandes églises de pèlerinages à construire à l’emplacement d’anciens monuments dédiés à la Vierge et disparus pendant les troubles de la Révolution.

Stimulé par les combats menés par l’Abbé Haffreingue pour Notre Dame de Boulogne-sur-Mer et l’Abbé Bernard pour Notre Dame de la Treille, Hyacinthe Pique, curé de Notre Dame-la Grande à Valenciennes, sollicite l’aide financière des notables et le soutien des élites religieuses et politiques. Dès 1836, il ouvre une vaste souscription pour la reconstruction d’un grand sanctuaire digne d’abriter le culte séculaire de Notre Dame du Saint Cordon et sa nouvelle statue vénérée par les fidèles depuis 1807. Sa procession annuelle, rétablie depuis l’année 1804, draine chaque année un nombre croissant de pèlerins originaires des diocèses de Cambrai et de Tournai. Le terrain acquis en 1850 par le conseil de fabrique de Notre Dame, à proximité de la place des Ursulines, permet de dégager cette dernière pour ouvrir le chantier du nouveau sanctuaire et d’envisager la pose de sa première pierre. Quel sera le meilleur style à adopter pour le monument marial dont le culte remonte à l’apparition protectrice de la Vierge en 1008?

Le style gothique est choisi pour Notre Dame du Saint Cordon

Le combat de l’Abbé Pique à Valenciennes bénéficie depuis 1844, au sein du diocèse de Cambrai, d’un contexte officiel favorable au style gothique du XIIIe siècle. Le 12 novembre 1844, les autorités ecclésiastiques du diocèse de Cambrai ont choisi de consacrer officiellement le style gothique à la construction religieuse. La bénédiction, par l’archevêque Mgr Giraud, de la chapelle funéraire d’Estourmel (canton de Carnières en Cambrésis), construite par l’architecte diocésain, Henri de Baralle, sur le modèle de la Sainte-Chapelle érigée à la demande du Roi Saint Louis au cœur de la Cité, est l’occasion d’une cérémonie solennelle. … Le clergé accourut des points les plus éloignés du diocèse pour en relever l’éclat par sa présence, selon la relation qu’en fait la revue des Annales Archéologiques dans sa livraison de 1844.

La revue, dirigée par le maître–verrier et archéologue Adolphe Napoléon Didon

 rencontre auprès du public féru d’archéologie sacrée une large audience. Dès sa première parution, elle orchestre le débat sur l’art chrétien et le style à adopter, le gothique du XIIIe siècle, inlassablement défendu dans chacune de ses livraisons.

Ses Mélanges et Nouvelles sont des chroniques régionales sur l’état du patrimoine et la construction religieuse. Les œuvres de quelques artistes alimentent le débat. Ce sont en particulier, pour les régions septentrionales, celles de l’arrageois Alexandre Grigny en Artois et dans le Douaisis, ainsi que d’André de Baralle et de son fils Henri de Baralle dans le Cambrésis.


C'est au sein de ce petit cercle d'initiés que mûrit le projet d'un grand concours international pour la construction d'une vaste église en gothique du XIIIe siècle. L'abbé Hyacinthe Pique fournit l'occasion d'une première compétition à l'occasion de la construction de Notre Dame du Saint Cordon en 1850.


Marie-Josèphe LUSSIEN-MAISONNEUVE
Maître de Conférences d’Histoire de l’Art

Les cloches de la Basilique

Dernière mise à jour : le vendredi 20 décembre 2013

Au clocher de la Basilique

Cloche de la ville ou Bancloque

C'est la Bancloque, ou cloche du ban, qui sonnait les grands événements et les proclamations du magistrat.  Particularité : Elle est actionnée du haut Elle a sonné au XVIsiècle l'entrée de Charles Quint à Valenciennes, en 1601, l'entrée des archiducs d'Autriche Albert et Isabelle, et n'a pas cessé, jusqu'en ces dernières années, de sonner les grands événements de la ville. Elle est l'œuvre de Guillaume de Saint Omer et a été fondue en 1358, elle pèse 4350 kg et provient du Beffroi de la ville écroulé en 1843.:

La cloche du ban

Son de la Bancloque

Cloche du XVIe siècle

 Jeanne sus nomée – A ma Bénédiction che nom me fut doné en l'an MIL CCCCC III

Armes de l'abbaye d'Hasnon (sable à 4 clefs d'argent) et de Jean Thiery, abbé d'Hasnon de 1519 à1534 (sable à 3 besants et un chevron d'or). Elle sonne le (fa dièse) vient de Notre Dame la Grande (1533), elle pèse 900k. C'est le seul souvenir de cette église, l'une des plus importantes des Pays-Bas.

Cloche du XIXe siècle

La seule moderne parmi les cloches réclamées. Elle porte cette inscription: mon nom est Notre Dame  du Saint Cordon, je pèse 2500 kg, j'ai été baptisée le 15 septembre 1889.

Elle et sonne le ré. J'ai pour parrain M. Alfred-Amédée-Guillaume de Beaugrenier et pour Marraine Mme Henny-Anaïs Élisabeth Gando, son épouse qui m'ont donnée à l'église Notre Dame de Valenciennes. M.G.Prouvost, Doyen-curé, m'a bénite. À la plus grande gloire de Dieu et de Notre Dame du Saint Cordon . Armoiries de la famille Beaugrenier et emblèmes religieux, Notre Dame du Saint Cordon d'après une gravure du XVIIsiècle. Cette cloche très aimée des valenciennois sonne la procession qui se déroule autour de la ville le dimanche suivant le 8 septembre. Cette procession, dite de Notre Dame du Saint Cordon , remonte au moyen-âge et avait, dès cette époque, une telle importance qu'elle commençait l'année communale et financière de la ville ainsi qu'en témoignent les comptes du XIVsiècle. Elle n'a jamais cessé de se faire tous les ans à Valenciennes depuis les temps les plus anciens de l'histoire de la ville. 

La première cloche Notre Dame est disparue en 14-18.

Cloche Joseph (remplacée par la cloche Bertholin)

Je m'appelle Joseph, je pèse 1380 kg, et sonne le Mi. .J'ai été bénie le 15 septembre 1869 par M. G.Prouvost, archiprêtre . M. Aimé Leroy et Mme Eugène-Grimonprez, née Clémence Leclerq m'ont servi de parrain et marraine.

G Prouvost, doyen, P Dupont, F Grimonprez, L Pierard, m'ont donnée à l'église Notre Dame de Valenciennes. À la plus grande joie de Dieu, de la bienheureuse Vierge Marie et de Saint Joseph..La première Joseph est disparue en 14-18

À noter que cette cloche est fêlée, elle est remplacée en juin 2008 par une nouvelle cloche qui sera nommée Bertholin. Joseph est stockée au 21 rue A de Pujol à Valenciennes

Le baptême de la cloche Bertholin (28 juin 2008)

La société Bodet vient de suspendre la cloche Bertholin sur un support provisoire devant la Basilique Notre Dame du Saint Cordon. Il est 17 heures ce samedi 28 juin, une foule nombreuse entoure M. le maire de Valenciennes.

D Riquet, ses adjoints, et M. l'abbé Bruno Feillet, recteur de la Basilique qui va procéder à la bénédiction de la cloche.D Riquet s'est félicité de l'arrivée de la cloche financée par la ville. Il rappelle le rôle important des cloches qui sonnent les grands moments de la vie des citoyens, baptêmes, mariages, décès, grands évènements de la cité . Elles ont marqué le temps, notre histoire, notre vie. C'est «un signal fort au moment où Valenciennes va mieux». Aidé d'un maillet, M. le maire a fait résonner les premières notes sous les applaudissements des valenciennois.

Bruno Feillet, recteur de la Basilique, a ensuite procédé au baptême. Il a béni les spectateurs et Bertholin avant de l'encenser et a émis le souhait : «Qu'elle serve à l'unité de l'église et de la mairie» La bénédiction terminée, tous se sont empressés de venir l'admirer, la toucher, la photographier.Mardi 1er juillet, M. Bruno Pierru et les collaborateurs de la société Bodet l'ont installée dans le clocher, et ont posé le système de commande. et réglé l'horlogerie Elle sonnera désormais le mi-bémol 3. Espérons que les travaux de confortation de l'assise du clocher soient assez avancés pour permettre le 14 septembre 2008 à Bertholin et ses compagnes, La Bancloque, Jeanne et Notre Dame du Saint Cordon de sonner cet évènement millénaire.

La bénédiction d'une cloche :
C'est un usage qui remonte à l'antiquité de convoquer le peuple chrétien à l'assemblée liturgique et de l'avertir des principaux évènements de la commune par un signal sonore. Ainsi la voix des cloches exprime en quelque sorte, les sentiments du peuple de Dieu, quand il exulte ou quand il pleure, quand il rend grâce et quand il supplie . . .


Extrait de la Voix du Nord du 29 juin 2008,  bénédiction d'une cloche