2008, la bannière des Royés

Au centre sur un fond clair, se détache la mandorle (gloire en forme d'amende ou apparaît le Christ triomphant) toute dorée où Marie, glorifiée, ouvre les bras avec tendresse.

 De part et d'autre, se déploient en lignes brisées et les sillons de notre terre, dont les formes et les couleurs, jaune, vert, blanc et or, restent en harmonie avec les éléments déjà développés dans le manteau de Notre Dame du Saint Cordon. L'ermite Bertholin, ancré dans notre monde, se tourne vers Marie pour demander son intercession après de Dieu, afin de sauver les habitants de Valenciennes de la grande peste qui ravage le pays.

Il est transfiguré dans la lumière divine.

 Marie lui tend le Saint Cordon.

Le Cordon naît de 1008, date du miracle, dessine le «M» marial entre les mains de la Vierge Marie, redescend vers le blason de Valenciennes puis se tourne vers 2008, date anniversaire du millénaire de l'apparition.

Au dos de la bannière, le monogramme de la Confrérie des Royés de Notre Dame du Saint Cordon se détache sur un fond clair, orné d'un léger ruban bleu.

Maquette de Christian Corio, réalisation, Anne Beaufils

Hauteur 1,65 m Largeur 1,77 m.

Tissage sur métier de haute lice, sur un chaîne fine de 6 fils au cm, avec des fils d'or, de soie et de laine.

Les deux faces seront tissées d'un seul tenant, repliées l'une sur l'autre et cousues ensemble. À la pliure, une ouverture est ménagée pour permettre sa suspension. Des cordons blancs partiront des angles supérieurs, terminés par des glands de passementerie.